Il a été l'un de nos premiers ambassadeurs ROCDAY® il y a 2 ans au sein du team Transition MTB Maker, et pendant qu'on découvrait les coulisses d'un "team", Mathieu attaquait ce qui allait être sa dernière saison en U21.
Conclue sur une superbe 3ème place à l'EWS de Finale Ligure, l'année 2017 a été une réussite pour le licencié de l'AMSL Fréjus, de bon augure pour attaquer une nouvelle saison avec un passage à la catégorie Elites.
Si bien des choses ont changé côté coulisses durant ces 2 saisons (changement de distributeur pour Transition, changement de société pour Rocday France et dernièrement lancement de Dust On Trails), on ne peut que remercier Mathieu de son engagement et sa fidélité à nos côtés.
Pour vous permettre d'en savoir un peu plus sur lui et sa saison 2018, nous lui avons posé quelques questions:
Salut Mathieu, la saison vient de se finir à domicile pour toi, quel bilan tires-tu de ta saison?
M.R: Hey ! Je n’ai pas fait la saison espérée en terme de résultats, avec un chat noir qui m’a pas mal suivi! Toutefois, j’ai encore énormément appris cette année, j’ai pu découvrir des spots de fou, faire pas mal d’images, et j'en tire beaucoup de positif et d'enseignements pour la saison qui arrive !
Tu étais la saison passée en U21 sur le circuit des EWS, saison que tu as d'ailleurs finie sur le podium de Finale Ligure. Qu’est-ce que ça a changé pour toi ton passage en Elite?
M.R: Le passage dans la catégorie phare est quelque chose de particulier. Le podium de Finale Ligure m’avait énormément motivé. Je l’ai pris très au sérieux, je me suis entraîné dur techniquement et physiquement et j’étais super pressé d’entamer cette saison. Je ne savais pas tellement où je me situais alors j’y suis allé les yeux fermés, je n’avais rien à perdre! Toutefois après cette saison de « découverte », je sais désormais que l’on paie très cher la moindre erreur et qu’il faut arriver sur les courses avec un maximum de jus, et du matériel au top!
Sur quels axes penses-tu avoir progressé et quels axes te reste-t-il à travailler?
M.R: L’hiver dernier, j’ai vraiment travaillé sur mon endurance et mon physique.
L’enduro est une discipline qui demande énormément de qualités: de l’endurance, être explosif, avoir un très bon bagage technique et surtout, savoir gérer sa course est indispensable. Alors je vais continuer de bosser sur tous ces piliers, c’est une chance de pouvoir varier ses entraînements pour éviter la routine.
Crédit photo: Simon Valenti
Tu as la chance de rouler avec des vélos qu'on connait bien, peux-tu nous détailler avec quel matériel as-tu roulé cette saison?
M.R: Après une saison sur le Patrol en 27,5", j'ai fait le choix cette année du 29" avec un Transition Sentinel carbone en 160/140mm de débattement.
En terme d’équipements, mon Sentinel était équipé des composants du catalogue de Race Company, cockpit SB3 et tige de selle KS USA.
Pour la partie mécanique, Julien Barety de MTB Maker était toujours présent à mes côtés pour s'occuper de mes suspensions et prendre soin de mes roues qui étaient elles chaussées des gommes Michelin.
Côté pilote, j’avais un casque Giro avec un kit déco perso que j’adore et sans oublier mes belles tenues Rocday!
Crédit photo: Julien Barety
Après quelques passages sur les EWS, quelle course te plaît/convient le plus et sur quel spot te sens-tu moins à ton avantage?
M.R: Venant du sud de la France, les terrains secs, rocailleux, et les sections raides et serrées me font tripper!
Pour le reste, j’avoue avoir un peu plus de lacunes dans la boue et les racines mais j’adore ça!
Je dirais que Olargues était l’une des meilleures World Series auxquelles j’ai pris part.
Crédit photo: Julien Barety
Si t’avais la chance de découvrir un spot, t’irais où?
M.R: Si je devais en choisir qu’un, ça serait plus une région, et je dirais la Colombie Britannique! C’est l’un des rêves de beaucoup de riders.
Autrement je dirais que n’importe quel spot peut te réserver des expériences et des souvenirs de fou! Il suffit d’être bien accompagné, d’ouvrir les yeux, de kiffer ce que tu es en train de vivre, et de remercier mère nature pour ces paysages monstrueux!
Tu t’es lancé dans la photo/vidéo cette année, c’est une partie que t'aimerais développer?
M.R: Ça fait depuis longtemps, avant même de découvrir le vélo, que je suis passionné par l’audiovisuel, et par le fait de pouvoir créer et partager des moments forts.
Après maintes réflexions depuis quelques mois, je me suis rendu compte que si il y a bien un autre truc qui me procure autant de plaisir que rouler, c’est de développer et partager des idées et de mettre tout ça en lumière!
Maintenant je suis certain de vouloir avancer sur ce projet photo/vidéo, en parallèle de la compétition
C’est un autre défi et j’ai encore beaucoup à apprendre mais quand je fais quelque chose, j’aime vivre le truc à fond!
(On vous invite à aller voir le travail de Mathieu --> Pango Visual)
On compte toujours sur toi pour l’année prochaine alors?
M.R: Si vous êtes prêts à me supporter... (rires)
Oh que oui!
Un dernier mot à dire? T'as la parole!
M.R: C’est grâce à des partenaires comme vous que je peux avancer et faire ce que j’aime, alors MERCI!!!
Merci à toi Mathieu d'avoir répondu à nos questions et de participer à l'éclosion de ROCDAY en France.
On te donne rdv cet hiver pour préparer la saison 2019!